Examens Électromécanique des systemes automatises-ESA OFPPT

Examens ESA
Informations
Câblage du moteur asynchrone AC
Le stator du moteur
asynchrone
Il est constitué de plusieurs bobinages. Le
câblage le plus fréquent est le suivant qui permet un branchement en triphasés
avec un couplage du stator en étoile ou en en triangle . Mais il existe
également des enroulements double vitesse ou monophasés.
Le stator peut être commandé par un dispositif
de variation de phase qui permet de faire varier sa vitesse. Il peut être commandé par un commutateur
« étoile-triangle » qui permet une montée en puissance progressive.
Le couplage des plaques à bornes (borniers du stator)
Les borniers sont tous câblés selon un
standard représenté dans le dessin ci-dessous.
Ce modèle est très utile pour tester la
continuité des bobinages.
Câblage du moteur AC asynchrone triphasé une vitesse
Ce câblage est le plus fréquemment rencontré.
Une inversion de deux phases inverse le sens
de rotation du moteur. Il faut donc procéder à un repérage des fils avant tout
démontage en mettant par exemple des étiquettes sur les fils conducteurs.
Câblage du moteur AC asynchrone triphasé deux vitesses
Les dessins ci dessous représentent le
câblage de moteurs triphasés câblés en
deux vitesses, donc différents du standard précédemment présenté.
Le stator du moteur AC synchrone triphasé
Le stator est identique à celui du moteur
asynchrone. Il comprend un certain nombre de pôles magnétiques qui avec la
fréquence déterminent la vitesse de rotation du moteur.
Le rotor du moteur AC synchrone triphasé
Dans certains moteurs, le rotor est constitué
par des aimants permanents.
Dans le cas le plus général, le rotor est
bobiné et alimenté en courant continu par l’intermédiaire de balais et de
bagues. Il nécessite donc une alimentation particulière.
Le rotor est soit un aimant permanent, soit un
électro-aimant alimenté par deux bagues.
Il tourne à la vitesse du champ statorique
d’où l’appellation de machine synchrone.
Lorsque le champ inducteur et le champ
d’induit sont colinéaires, le couple est nul et lorsqu' ils forment un angle de
90°, alors le couple est maximal. Si l’angle dépasse 90°, il y a apparition du
phénomène de décrochage entraînant l’arrêt de la machine.
La maintenance des moteurs à courant
alternatif
L’échauffement du moteur
Il peut être
provoqué par :
·
Une
obstruction des orifices ou grilles de ventilation empêchant ainsi le
refroidissement
·
Une surcharge
provoquée par une insuffisance de lubrification, un défaut de la chaîne
cinétique (grippage, déformation, cardan, roulement, …)
L’échauffement qui entraîne la destruction du stator
Cette panne
fréquente peut être provoquée :
·
Par un court
circuit d’une ou plusieurs spire d’un bobinage du rotor ou du stator consécutif
à un défaut de l’émail d’isolation provoqué lui-même par :
o un échauffement,
o une attaque d’agents chimiques,
o de l’humidité ayant provoqué cette attaque
o un frottement contre la masse métallique suit à un
défaut de montage ou une dégradation de l’isolant entre cuivre émaillé et masse
magnétique.
·
Par un
blocage complet ou partiel du moteur qui se comporte alors comme un
transformateur dont le secondaire est plus ou moins en court-circuit donc
s’échauffe. Cette panne peut être évitée par un disjoncteur de protection
contre les surintensités.
·
Nota :
dans les moteurs de bonne qualité un capteur thermique est inséré dans le
bobinage du stator et commande l’arrêt du moteur en cas de surchauffe.
·
Par une
obstruction des grilles d’aération du moteur ce qui le fait anormalement
chauffer par insuffisance de ventilation.